Envie de jupes

Ces deux derniers mois, j'ai décidé de me poser quelques petits défis vestimentaires... rien de bien extraordinaire mais pour moi qui cultive la discrétion à outrance, c'est déjà beaucoup*. Ainsi, après le manteau rouge et le gilet jacquard (même que mon amoureux a halluciné, sur ce coup-là... hé hé), j'aurais bien envie de tenter la jupe, dans ce genre-là:

... à méditer!

* en même temps, et sans vouloir me justifier, quand vous enseignez à une horde d'adolescents boutonneux qui passent leurs heures à vous toiser, vous n'avez pas une folle envie de vous démarquer (et non je n'exagère pas, j'ai une collègue qui s'est fait traitée de p... parce qu'elle avait osé le top légèrement échancré)

Instants de bonheur en vrac #14

J'ai vu YSL au cinéma et j'ai adoré! - mon cadeau de Noël, une tablette à laquelle je suis désormais accrochée matin et soir - promenade romantique au lac de Saint-Mandé - quoi, une fleur du jardin à cette époque? Y'a plus d'saison, ma pauv'dame! ...

Qui dit nouvelle tablette, dit nouvelle addiction... Candy Crush, tu auras ma mort - bon, il faut vraiment que je m'attaque à ce tas de kiwis - une jolie bougie dont je ne sens malheureusement pas le parfum, gros gros rhube oblige - le livre Jamie en 15 minutes... chouette, je vas pouvoir tester tout un tas de nouvelles recettes!

Le petit plat sympa du dimanche midi: cuisses de lapin à la moutarde et salade de pissenlit - et le petit plaisir de l'après-midi: des macarons - parfois, j'aimerais juste être un chat, surtout le matin quand il faut se lever à 6h30 pour aller au boulot!

Nymphéas Noirs...

... de Michel Bussi. Il y a quelques jours, si vous vous souvenez bien, je me plaignais de mon rythme de lecture qui s'était beaucoup ralenti ces derniers temps, faute de trouver livres à ma convenance. Et bien, j'ai maintenant la preuve qu'il ne faut pas désespérer. Je suis par hasard tombée sur ce petit bijou de la littérature policière et me suis fait happer dès les premières lignes*: "Trois femmes vivaient dans un village. La première était méchante, la deuxième était menteuse, la troisième était égoïste. Leur village portait un nom de jardin: Giverny (...) Toutes les trois étaient assez différentes. Elles possédaient pourtant un point commun, un secret, en quelque sorte: toutes les trois rêvaient de partir (...) Mais la règle était cruelle, une seule d'entre elles pouvait s'échapper." C'est par ces lignes que commence cette histoire de meurtre dans un des villages les plus célèbres de France, celui-là même où Monet peignit pendant trente ans ses célèbres Nymphéas. Un roman au style simple et efficace, fort bien documenté, à l'intrigue haletante et qui réussit magistralement à nous mener par le bout du nez de la première à la dernière page!

* 500 pages dévorées en deux jours, ça faisant longtemps que ça ne m'était pas arrivé!

Mes premiers baklawas

Un jour, il n'y a pas très longtemps de cela, j'ai soudainement réalisé que je n'avais jamais cuisiné de feuilles de brick de ma vie. "Honte à toi!", me suis-je dit et ni une ni deux, je me suis hâtée d'aller faire le plein de feuilles de bricks au supermarché du coin. C'est là que je me suis retrouvée comme une idiote avec une provision conséquente dans mon frigo et aucune idée de ce que j'allais en faire. Jusqu'au moment où je me suis souvenue de mon grand-père, d'origine syrienne, qui, lorsque nous étions petits, nous faisait des baklawas à se damner les papilles. La recette de famille étant malheureusement perdue, j'ai erré comme une âme en peine sur le net pour trouver une version facile et rapide à faire. J'ai pioché un peu par-ci, un peu par-là et voici le résultat (très certainement perfectible mais qui,  du point de vue gustatif, m'a beaucoup plu). Alors, pour une vingtaine de baklawas, il faut:

250 g de noisettes

250 g d'amandes

Une cuillère à café de cannelle

Du beurre fondu

Un paquet de feuilles de brique

250 g de sucre

250 ml d'eau 

Une grosse cuillère à soupe de miel

Le zest d'un citron jaune

Première étape: confection des baklawas. Préchauffez votre four à 180°C. Mixez les noisettes et les amandes. Ajoutez-y la cannelle et mélangez. Dans un plat préalablement beurré, déposez une feuille de brick, enduisez-la de beurre fondu et alternez les couches: mélange noisettes-amandes-cannelle, feuille de brick, beurre fondu, mélange noisettes-amandes-cannelle, feuille de brick, beurre fondu, etc... terminez en recouvrant le tout de cinq à six feuilles de brick. Avec un couteau aiguisé, découpez délicatement en losanges et enfournez pendant une quarantaine de minutes jusqu'à ce que les baklawas soient bien dorés.

Deuxième étape: confection du sirop. Dans une casserole, mélangez le sucre et l'eau et portez à ébullition. Ajoutez le miel et le zest de citron et faîtes cuire à feu doux pendant une vingtaine de minutes. Quand les baklawas sont prêts, sortez-les du four et arrosez-les immédiatement de sirop. Laissez complètement refroidir avant de déguster.

Du parfum dans la maison du bonheur

Un de mes rituels préférés quand je me mets en mode cocooning, ce qui m'arrive souvent en ce moment, c'est d'emplir la maison du bonheur d'un doux parfum réconfortant. Avec des huiles essentielles, par exemple. J'en parlais déjà ici, souvenez-vous. Quelques gouttes d'HE de menthe poivrée ou d'orange douce et voilà! Mais ce que je préfère, c'est l'encens en grains qu'on laisse brûler sur un charbon ardent. J'adore entendre le crépitement du charbon quand il s'enflamme, j'adore souffler dessus et le voir rougeoyer, j'adore regarder les volutes de fumée s'élever dans les airs une fois les grains d'encens déposés dessus. Ça me calme, ça m'apaise, je ne sais pas comment mais ça me transporte hors du monde et hors du temps. 

Maintenant il est vrai que, curieuse de nature, je ne suis pas contre de nouvelles découvertes. Et c'est ainsi qu'il y a une quinzaine de jours je suis tombée par hasard sur les tartelettes Yankee Candles. J'en avais évidemment assez entendu parler sur la blogosphère pour ne pas pouvoir résister plus longtemps. J'ai testé la Mandarin Cranberry. Mon verdict? Le parfum est plutôt agréable et persistant, même si je n'ai pas réussi à y détecter l'odeur de la mandarine ni celle de la canneberge. Bref... une nouvelle expérience olfactive qui pourrait bientôt faire partie d'un nouveau rituel!

Et vous, en matière de parfums d'ambiance, quelles sont vos préférences?

En visite chez Victor Hugo

Aujourd'hui, petite sortie culturelle à Paris* avec tout d'abord une jolie découverte culinaire : un restaurant capverdien qui ne paye pas de mine mais où je me suis régalée comme jamais! Une cuisine familiale et authentique, un couple de propriétaires adorables et des plats vraiment excellents. Tout ce que j'aime, en fait. Si vous passez dans le coin, allez-y: c'est au 35 bis rue de Montreuil à Vincennes.

Ensuite direction Place des Vosges pour visiter un endroit que j'avais envie de voir depuis longtemps: le deuxième étage de l'hôtel de Rohan-Guiménée où Victor Hugo vécut avec sa famille de 1832 à 1848. 

Il ne s'agit pas d'une reconstitution fidèle de l'appartement de 280 m2** que les Hugo occupèrent pendant seize ans: les transformations qui ont eu lieu après 1848 et la dispersion des meubles de la famille ne l'ont pas permis. Il s'agit plutôt d'une évocation de la vie de l'écrivain avant, pendant et après son exil à Guernesey. La pièce qui m'a le plus impressionnée est le salon chinois de Juliette Drouet à Guernesey, un décor hors-norme, fruit de l'imagination de Victor Hugo.

* et oui, comme je n'aime pas faire comme tout le monde, pas de soldes pour moi aujourd'hui!

** hum, 280 m2 Place des Vosges, moi, ça me fait rêver, pas vous?

Parlons lecture

Aujourd'hui, j'ai décidé de reprendre l'idée de Titite du blog non identifié et de parler lecture. J'aime beaucoup lire mais j'avoue qu'en ce moment, mon rythme a énormément ralenti: non par manque de temps, j'estime que l'on peut toujours trouver du temps pour ce que l'on aime, mais parce qu'en matière de lecture comme pour beaucoup d'autres choses, je suis difficile. Je n'aime pas me forcer et j'ai besoin qu'une histoire me transporte dans son univers et me fasse vibrer dès les premières lignes sinon je décroche rapidement. Ces livres qui ont réussi à me tenir en haleine jusqu'au bout, il y en a quand même eu quelques uns. 

Un des premiers dont je me souviens est Mon bel oranger de José Mauro de Vasconcelos, un livre que j'ai lu en français, en 5ème. Je m'en souviens car c'est le premier livre qui m'ait montré le pouvoir extraordinaire de la littérature. La scène où le petit Zézé, enfant pauvre d'un bidonville brésilien, apprend que son seul ami, Portugà, vient de mourir d'un accident de voiture, m'a fait pleurer à chaudes larmes. C'était une vraie découverte pour moi: une simple histoire pouvait vous faire pleurer! 

Par la suite, je découvrais que les livres pouvaient vous emmener en voyage dans d'autres pays, vous faire voir d'autres époques et d'autres mœurs, vous faire croire à tout et même au plus improbable, remplir vos heures d'ennui de merveilleuses aventures. Et ce fut Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë, Fondation d'Isaac Asimov, L'homme invisible de H. G Wells, Jane Eyre de Charlotte Brontë, Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde, Anna Karénine de Léon Tolstoï, La nuit des temps de René Barjavel, Ce jeudi d'octobre d'Anna-Greta Winberg, ...

A présent, comme je le disais au début, j'ai un peu plus de mal à me faire embarquer. Mais j'arrive encore, de temps en temps, même si c'est plus rare, à débusquer quelques petites pépites: La jeunesse mélancolique et très désabusée d'Adolph Hitler de Michel Folco est l'une des dernières. 

Bilan 2013 #2

Suite de mon bilan bloguesque pour l'année 2013. Les agapes de fin d'année sont enfin terminées et il est temps de reprendre un rythme normal.

En juillet, c'était le début des vacances et je me régalais de kit kats japonais, j'assistais à une représentation de Cyrano de Bergerac au château de Nemours, j'allais au festival franco-ecossais d'Aubigny-sur-Nere...

... en août, j'avais envie d'un Chesterfield, je cuisinais végétarien, je partais en vacances à Saint-Gervais, je parlais huiles essentielles...

... en septembre, c'était la rentrée, pas la période que je préfère, j'allais voir les mammouths au musée d'archéologie de Nemours, j'avais envie de cocooning, je testais des recettes de Jamie Oliver...

... en octobre, je regardais pas mal de films d'horreur, Halloween oblige, je partais en vacances au Tréport, j'avais encore et toujours envie de cocooner...

... en novembre, je découvrais certains châteaux de la Loire, je commençais la déco de la maison du bonheur pour Noël, je donnais la parole à Gustave le chat...

... et enfin, en décembre, je me préparais à affronter les grands froids, je terminais la déco de Noël et j'attendais les fêtes avec impatience.

Au revoir 2013, bonjour 2014